Un « trésor » en mode dégradation

Habituellement, je regroupe les croix qui ont été visitées en « reprise » sur un ou 2 billets selon le nombre. Gérald Arbour a entrepris la semaine dernière une gigantesque tournée vers la Gaspésie. Il a ramené 67 nouvelles croix et 44 reprises. Parmi les reprises, il y en a une qui mérite une attention particulière : le trésor de Saint-Pamphile. J’avais visité ce calvaire en 2010. À ce moment-là, le corpus et l’édicule montraient déjà des signes d’usure. Comme aucune restauration n’a été entreprise depuis, on peut dire que ce trésor, un des plus beaux à mon avis, est en mode dégradation assez avancé.

Pour connaître l’historique de ce calvaire, on doit remonter à un peu plus de 100 ans. Ce qui est très peu en somme. Cependant, certains écrits sont contradictoires. Ainsi, dans le livre de M. Jean Simard, on dit que le calvaire a été érigé en guise de remerciement pour avoir réussi à payer une terre. Dans un cadre fixé à l’intérieur de l’édicule, le texte mentionne que M. Bourgault a sculpté le corpus en remerciement pour le retour à la santé de son épouse. Quelle version est la bonne?

La dernière restauration remonte à 1993. Comme il est mentionné dans le texte sur le mur de l’édicule, elle a été effectuée par les Chevaliers de Colomb. J’apprécie de ne pas voir leur emblème placardé sur le mur, mais le mentionner est tout à fait correct. Espérons que ce mouvement ou quelqu’un d’autre prendra en charge les travaux qui s’imposent afin de conserver ce trésor de notre patrimoine religieux québécois.

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Photo : Gérald Arbour
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Photo : Gérald Arbour
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Photo : Gérald Arbour
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