Port-Daniel-Gascons, nouvelle municipalité sur le site, s’inscrit avec 3 croix. Deux de celles-ci sont des croix riveraines. La croix no 1 est une croix de bois sans ornementation. La 2e est un calvaire érigé en 1958 et la croix no 3 est éclairée au moyen de 2 panneaux solaires.
Quand on regarde les récentes publications, on constate que les croix ajoutées sont d’une grande simplicité. Tout porte à croire que les belles croix ornementées sont déjà en place sur le site. Les 2 ajouts du jour sont de cette lignée. La croix no 2 de Boischatel a quand même une belle visibilité. En 2014, la croix no 5 de Saint-Gervais avait besoin d’un appui pour tenir le coup. Cette croix de bois est sans ornementation.
Les croix nos 1, 2, 3, 4 et 7 de Saint-Polycarpe en Montérégie ont été visitées par Denise Lagarde et René Moray. On constate que la croix no 3 s’est grandement détériorée.
S’il y a une municipalité qui a été médiatisée dans les dernières années, c’est bien celle de Lac-Mégantic en Estrie. Ce nom évoque toujours en nous l’accident ferroviaire de 2013 qui a emporté 47 personnes dans la mort. En octobre dernier, lors de son passage à Lac-Mégantic, Gérald est revenu avec 2 croix. La 1ère étant une grande croix blanche avec un panneau dans lequel on peut y lire la prière de Dozulé. Cependant, la croix n’a pas les caractéristiques d’une véritable croix de Dozulé, laquelle est habituellement éclairée de l’intérieur. La 2e est une imposante croix de métal qui a été érigée lors de l’année sainte de 1950. C’est le pape Pie XII qui avait manifesté le désir de voir des croix érigées le long des routes et des sommets pour souligner cette année spéciale dans l’Église. Les Québécois ont répondu en grand nombre à cette demande si l’on se fie aux croix portant cette mention. Le jubilé de l’an 2000 a eu le même effet sur les croix d’ici.
En sortant cette croix du dossier ce matin, je me suis dit qu’elle aurait été plus d’actualité si elle avait été publiée mardi dernier. Cette croix de Val-Saint-Gilles en Abitibi-Témiscamingue est porteuse de ce message « L’amour, c’est d’avoir besoin l’un de l’autre ». La date 21 septembre 1940 figure sur la croix. S’agit-il de l’année de l’érection de la 1ère croix érigée à cet endroit ou l’année de naissance d’un être cher? On remarquera que le côté visible du coeur est tourné vers la maison et non vers la route.
Des reprises de 2016 :
La croix no 7 de Ange-Gardien, la croix no 1 de L’Islet, la croix no 1 de Lac-au-Saumon, la croix no 6 de Notre-Dame-des-Neiges, la croix no 1 de Plessisville, la croix no 1 de Sayabec, le calvaire no 3 de Sainte-Claire, la croix no 1 de Sainte-Flavie, la croix no 3 de Sainte-Hénédine, la croix no 2 de Sainte-Luce, la croix no 1 de Sainte-Madeleine et la croix no 4 de Thetford-Mines.
Aux 19 croix déjà publiées à Bécancour dans le Centre-du-Québec, s’ajoutent une croix de Dozulé et une croix de bois avec un coeur à l’axe et des extrémités à motif aigu. Ces 2 croix sont du secteur Sainte-Angèle.
Une conférence sur les croix de chemin sera donnée lundi le 20 février à la bibliothèque Yves-Ryan à Montréal. Le conférencier Dominic Paquin avait grandement contribué au succès des Fêtes Patrimoniales de L’Acadie l’été dernier. Plusieurs centaines de personnes avaient assisté à ses conférences.
