Les croix de chemin au Québec

Gérald Arbour a visité des croix à Carignan et à Chambly en Montérégie. À Carignan, la croix no 1 qui n’était plus en place sera refaite. Gérald a vu le bois dans la grange. Chose extraordinaire, le coeur original de la croix qui est centenaire et toujours en bon état sera placé à nouveau sur la croix. Le calvaire no 3 est de plus en plus détérioré. À Chambly, la croix no 1 pourtant en bon état n’est plus en place et rien ne laisse présager son retour. Le calvaire no 2 a perdu sa belle visibilité par l’ajout d’un abri installé devant lui.

André Côté, résidant de Saint-François-du-Lac m’a envoyé des informations sur le calvaire no 4 situé au 200 rang Grande-terre. Le corpus provient du couvent des Franciscains dans le quartier Rosemont à Montréal. Toute l’histoire se retrouve sur la page de Saint-François-du-Lac.

Jean-Yves Paquin a encore déniché 2 autres croix à Rigaud. Cet ajout a nécessité la création d’une 2e partie à cette municipalité. À partir de 13 croix sur une page, le logiciel ne fonctionne plus.

À cause de toutes les municipalités qui ont été fusionnées à la ville de Québec, on se retrouve avec un lot de croix impressionnant. Dans le quartier de Beauport, ce sont 3 croix qui sont publiées (nos 25-26-27) et 2 dans le quartier de Sillery (nos 28 et 29).

N.B. En plus des photos de Claude Labrecque, des photos de Gérald Arbour et de Pierre Duff ont été ajoutées aux nos 25-26 et 27.

Il y a quelques jours, des croix ont été publiées à Sainte-Perpétue dans Chaudière-Appalaches. Cette fois, ce sont des croix de Sainte-Perpétue dans le Centre-du-Québec. La croix no 1 a une clôture spéciale en forme de chapelet.

À Sainte-Luce, le calvaire de la route 298 est devenu une simple croix avec la disparition du corpus et de plusieurs autres éléments.

Plusieurs photos du calvaire Benard-Lamontagne de Saint-Prime ont été ajoutées. Ce calvaire, construit en 1904,  fait partie des 25 trésors du patrimoine québécois.

Gérald Arbour a aussi visité la croix  située sur le rocher « Mena’Sen » dans la rivière Saint-François à Sherbrooke jeudi dernier. Il m’a envoyé ses photos seulement après la publication des photos de Paul Conner, afin de lui laisser la première place. J’ai beaucoup apprécié cette délicatesse. Gérald a eu la chance de saisir le passage de quelques canards noirs d’Amérique.

Pour le plaisir des yeux, j’ai ajouté une photo de la croix no 4 à Sherbrooke. Le passage d’un dindon sauvage et de sa couvée vaut le coup d’oeil. Il y a aussi des retardataires du côté animal.

Il y a environ 2 ans, mon compagnon des 51 dernières années avait aperçu une croix dans la rivière Saint-François en passant sur le pont du même nom. Il voulait toujours aller la photographier et c’est hier que finalement on s’est rendu à Sherbrooke. Très facile à trouver, mais pas si facile à photographier. Il s’est donc rendu à pied sur le pont comme il avait toujours dit qu’il ferait, pour prendre quelques clichés. Il n’était pas très satisfait. Il voulait voir la croix de plus près. On est donc allé stationner un peu plus loin. Pas question pour moi de descendre de la voiture. J’avais mon petit chihuahua de presque 3 livres avec moi et il faisait une chaleur insupportable. À ma grande satisfaction tout en éprouvant une certaine culpabilité, Paul a laissé rouler le moteur disant qu’il ne partirait que quelques minutes. Ces quelques minutes se sont étirées jusqu’à 25 minutes. J’étais inquiète. À 75 ans, avec une chaleur ressentie de plus de 40 degrés, le long d’une rivière inconnue, ce n’était pas rassurant. Soudain, il est apparu au loin, soulier, pantalon, bras et caméra couverts de boue. Il avait réussi ses photos, mais à quel prix. Au moins, il a réalisé ce dont il a souvent parlé : photographier la croix dans la rivière.

De nombreuses légendes sont rattachées à cette croix. J’ai mis 3 liens sur la page de Sherbrooke pour ceux qui veulent les connaître.

Ce sont quatre nouvelles croix qui sont ajoutées à celle déjà en place à Sainte-Perpétue dans le comté de L’Islet. Quatre des cinq croix de cette municipalité sont l’oeuvre des Chevaliers de Colomb, Conseil 6860. Le 6860 se retrouve sur les 4 croix.

Même si les croix sont déjà sur le site, les collaborateurs qui les trouvent sur leur route les photographient souvent à nouveau pour leurs dossiers personnels. Ils m’envoient également des photos qui complètent celles déjà en place. J’en ai ajouté plusieurs. Je soulignerai seulement les changements majeurs et je citerai les municipalités qui en ont reçu de nouvelles.

La croix no 1 de Cacouna, la croix no 2 de Deschambault-Grondines avec des photos avec un ciel que personnellement je choisirais pour chacun de mes clichés, la croix no 5 de L’Ange-Gardien avec des photos d’une belle luminosité, la croix de La Visitation-de-Yamaska dont la niche a disparu, la croix no 2 du Lac-des-Aigles qui est passé du blanc au noir, le calvaire normand no 4 de Longueuil qui n’est plus à l’extérieur mais bien à l’intérieur dans le musée, le calvaire no 1 de Mont-Tremblant, la croix no 2 de Neuville, la croix no 1 de Rimouski qui a perdu une partie de sa décoration à la croisée, la croix no 4 de Sainte-Clotilde-de-Horton, juste pour le plaisir des yeux, la croix no 1 de Saint-Gabriel-de-Rimouski dont le décor de l’axe a changé, un beau complément au calvaire no 4 de Saint-Jacques-le-Mineur qui est dissimulé derrière une haute haie, la croix no 1 de Saint-Jean-de-Dieu qui a perdu quelques éléments décoratifs, la croix no 6 de Saint-Mathieu-de-Rioux qui nous montre enfin la niche, un changement radical pour la croix no 2 de Saint-Médard qui de ce qu’il y a de plus rustique est passée à une croix aux instruments de la passion, la croix de Saint-Omer et finalement la très belle croix de Sainte-Catherine-de-Hatley. Le ciel menaçant nous donne de magnifiques photos et la prise de vue qui montre l’église est particulièrement intéressante.

Je parle souvent de la qualité des photos. On me dira que le but visé est de voir des croix, mais pour plusieurs dont moi, c’est l’amour de la photo qui nous a amenés à découvrir cet élément de notre patrimoine.