Les croix de chemin au Québec

Mais non, ce n’est pas un poisson d’avril. J’étais de retour sur le terrain hier après plusieurs mois d’absence. Tout d’abord, un gros merci à Claude Laplante d’avoir partagé sa liste de croix avec Gérald et moi. Elle a permis d’ajouter un bon lot de croix au répertoire. Merci aussi à Gérald de m’avoir laissé la chance de me rendre à Racine alors que ces 2 croix étaient aussi bien dans sa cour que dans la mienne.

Ce n’était pas encore le printemps à Racine. Il était tombé une bonne chute de neige la veille et la nuit précédente. La croix de métal est encore cachée derrière un gros banc de neige. La croix de bois est complète mais impossible de s’en approcher encore.

Je côtoie le monde des collectionneurs depuis de nombreuses années. J’en ai rencontré de différents types à partir du tiède, en passant par le modéré et finalement l’extrême, le passionné. Ce dernier est celui que l’on qualifie d’un peu fou, mais quelle belle folie. Le portrait du chasseur de croix est similaire. Le moins ardent est celui qui photographie une croix si elle est sur son chemin, il ne fait pas de détour. Le modéré est plus aventureux. Il fait des recherches, trace un itinéraire et n’hésite pas à prendre la route pour les trouver. Le passionné, est celui que rien n’arrête. Le grand froid n’a pas d’emprise sur lui, les heures de sommeil écourtées sont nombreuses, les heures passées au clavier à échanger des courriels ne se comptent plus.  Le chasseur est aussi un être généreux. Il n’hésitera pas à partager avec d’autres chasseurs les emplacements qu’il connaît. Son territoire est grand, le Québec entier.

Cette photo est bien sûr une mise en scène. On y voit mon compagnon des 50 dernières années photographiant la croix familiale à Saint-Joachim-de-Shefford. Un jour, je vous raconterai l’histoire de cette croix.

Je vous ai déjà dit que mon correcteur n’acceptait pas le mot revisitées? Il le change automatiquement pour le mot revissées. Donc, s’il arrive que vous tombiez sur des croix revissées, vous saurez que je me suis mal relue. Je persiste quand même à utiliser ce mot qui dit bien ce qu’il veut dire.

Voici un bon lot de croix revisitées par Gérald. Ce sont donc des photos hivernales pour :         les croix nos 1, 2 et 3 de Baie-du-Febvre, les croix nos 1 et 2 de Nicolet, la croix no 1 de Saint-Barnabé-Nord, la croix no 2 de Saint-Edmond-de-Grantham, la croix no 3 de Saint-Guillaume, les croix 1, 3 et 4 de Saint-Léonard-d’Aston, la croix no 3 de Saint-Mathieu-du-Parc, la croix no 1 de Saint-Urbain 1er, la croix no 4 de Sainte-Clotilde-de-Châteauguay, la croix no 1 de Sainte-Clotilde-de-Horton, les croix 1, 3 et 9 de Yamachiche et finalement le calvaire de Yamaska qui nous montre encore un édicule vide. Gérald s’est renseigné sur place et la croix est encore en réparation.

Une belle brochette de croix (nos 6 à 10) s’est ajoutée à Mirabel dans les secteurs de Saint-Augustin, Saint-Benoît et Sainte-Scholastique. On y trouve une croix de métal dont le pal est à motif végétal, 3 croix aux instruments de la passion et un calvaire.

Depuis les fusions, la ville de Shawinigan a considérablement agrandi son territoire. Les croix du jour, situées à Shawinigan, sont dans les secteurs de Saint-Jean-des-Piles et Sainte-Flore. Paul s’est rendu par 3 fois pour rapporter ces 3 croix. On retrouve 2 beaux calvaires et une croix toute blanche dans un décor tout aussi blanc.

La chasse est ouverte pour ces nouvelles croix. Elles sont situées à Saint-Benoît-Labre dans Chaudière-Appalaches (croix 2 à 5).

Ce sont 7 nouvelles croix situées à Saint-Georges qui ont besoin de nouvelles photos afin d’aider à leur description. Ce sont les croix 3 à 9.