Cette 2e croix de Buckland dans la région de Chaudière-Appalaches montre une fois de plus des traces de l’hiver. Elle a été érigée par le conseil 9651 des Chevaliers de Colomb. Il s’agit d’une croix de béton avec des extrémités à motif treflé.
Photos : Paul Turcotte
Pour les intéressés et surtout pour mes collaborateurs, voici un petit bilan du site des croix de chemin. J’ai calculé seulement ce qui est en place.
À date, il y a 423 villes inscrites au répertoire. On compte 897 croix publiées et 82 en attente. La 3e publication du répertoire Arbour n’est pas comprise dans les croix en attente.
Merci à tout ceux grâce à qui je peux ajouter régulièrement des croix sur le site.
Précédemment, j’ai publié par 2 fois des croix Arbour dont je n’avais qu’une photo et une adresse exacte ou approximative. Les résultats n’ont pas tardé. Solange et Jacques Harvey sont allés à leur recherche. À Princeville, Solange a trouvé la croix no 2, mais après un aller-retour, elle n’a pas vu la croix no 1. Lyster fera aussi partie de la liste des trouvailles.
Vraiment, un beau travail d’équipe.
Photos : Solange Harvey
La croix du chemin du Vide à Sainte-Angèle-de-Monnoir en Montérégie nécessite une bonne restauration. Cependant, elle demeure intéressante à cause du décor de l’axe à motif géométrique qui est assez rare pour ne pas dire unique. L’état d’abandon se reflète aussi au niveau de la niche qui est vide et brisée.
Photos : Claude Laplante
Sur la route 171 à Saint-Bernard, on aperçoit cette belle croix toute blanche. Elle est faite de métal, son axe est ornementé et une niche avec statuette de la Vierge est fixée à la hampe. Elle est bien entretenue.
Photos : Jacques Harvey
Le 7 avril dernier, la croix no 2 située à Saint-Alexandre en Montérégie a reçu une citation de la municipalité. Elle est désormais inscrite sur le Répertoire du patrimoine culturel du Québec. Cette croix est la 27e à recevoir une citation et la 1ère en Montérégie.Vous pouvez lire l’histoire de la croix Vincent-Bourgeois en cliquant sur le lien Saint-Alexandre.
C’est le père de Vincent, Robert Bourgeois, qui a entrepris les démarches afin que la croix soit reconnue et protégée. Je lui ai demandé quelle était sa motivation pour se lancer dans une telle requête. Voici sa réponse : « Le patrimoine, c’est ce qu’on laisse derrière soi. Qu’est-ce qu’on laisse derrière soi quand on part à 17 ans ? Lorsque la croix est tombée, j’ai vu pour lui l’occasion de laisser une trace. La citation de la croix est la meilleure façon que j’ai trouvé pour que son départ ne passe pas inaperçu ».
