Les croix de chemin au Québec

Le calvaire érigé en 1986 dans la municipalité de Aumond dans l’Outaouais aurait dû être publié l’an dernier. La croix a été érigée par la Fabrique afin de souligner le 125e anniversaire de Aumond,  canton de la Gatineau proclamé en 1861.

Denise et René ont fait une petite tournée à Saint-Patrice-de-Sherrington en Montérégie. La croix no 7 arbore le drapeau du Canada. Peut-être a-t-il été placé afin de souligner la fête du Canada, la photo ayant été prise début juillet.

Une photo provenant des archives de la BAnQ (E6,S7,SS1, P34544) a été ajoutée à la croix no 9 de Saint-Mathieu-de-Rioux dans le Bas-Saint-Laurent.

La croix no 3 de La Malbaie (Cap-à-l’Aigle) a des traces du passage du temps. La croix a été visitée par Gilles Bachand, historien et membre actif de la Société d’histoire et de généalogie des Quatre-Lieux (SHGQL).

Voici 4 croix qui ne font pas partie du répertoire puisqu’elles sont incomplètes. Les photos datent de 2021. Ces parties de croix sont-elles encore en place, sont-elles complètement disparues ou encore mieux, ont-elles été refaites?

Cette croix est située au 340 du Lac Marchand à Saint-Alphonse-Rodriguez dans Lanaudière.

Toujours dans Lanaudière, cette croix est visible face au 344 rang de la Grande-Ligne à Saint-Alexis.

C’est face au 182 rang Saint-Ours à Baie-Saint-Paul dans la Capitale-Nationale que l’on peut apercevoir cette hampe.

En pire état que les 3 croix précédentes, cette croix de Saint-Marc-du-Lac-Long est au sol. Elle était érigée sur le 3e Rang Nord.

Le bois est un matériau indispensable dans la construction, mais il a ses limites. Les croix de chemin sont majoritairement faites de bois. Souvent sans protection et malgré un entretien régulier, elles finissent par pourrir, perdre certaines parties et parfois tomber par grands vents. La croix no 16 de Rimouski (secteur Le Bic) érigée en 2012, pourtant bien entretenue, a subi les affres du temps et des intempéries, si bien qu’elle a perdu une partie de sa traverse l’hiver dernier. Johanne Blanchette et Léandre Lagacé qui avaient construit la croix de 2012, ont eu cette fois l’aide des cousins et cousines de Léandre : Ginette Turcotte, Françoise St-Pierre, Marc-Yvon Roy et Jean-Maurice Beaulieu pour l’érection d’une toute nouvelle croix. En tout point identique à la précédente, la nouvelle croix est faite de bois de cèdre et elle est plus élevée que la précédente. La bénédiction de la croix a eu lieu le dimanche 3 juillet dernier par l’abbé Paul-Émile Vignola, celui-là même qui avait béni la croix de 2012.

La croix no 7 de Saint-Cuthbert et la croix no 6 de Saint-Ignace-de-Loyola ont été « revisitées » dans Lanaudière.

La croix no 7 de Saint-Cuthbert est une trouvaille de l’hiver 2022. Des photos complémentaires prises en été ont été ajoutées.

Situation identique pour la croix no 6 de Saint-Ignace-de-Loyola.

La croix no 4 de Saint-Ferdinand dans le Centre-du-Québec n’avait pas été revue depuis 2014. Des traces d’usure plus marquées qu’en 2014 sont visibles surtout au niveau de la traverse. Par contre, la clôture de bois peinte en blanc a été refaite.

À part quelques traces de peinture en moins, la croix no 4 de Saint-Apollinaire dans Chaudière-Appalaches n’a guère changé.

Cette fois, quelques croix de Saint-Maurice, de Lac-aux-Sables et de Saint-Tite ont été visitées par Jean-Noël Lamothe en juin 2022.

Fraîchement peinte qu’elle était en 2014, la croix no 1 de Saint-Maurice, faite de béton et peinte en blanc, montre maintenant quelques traces du passage du temps.

L’indestructible croix no 5,  faite en acier galvanisé,  n’a pas changé du tout.

Il semble que la toiture de bardeaux du calvaire no 1 de Saint-Tite soit passée du brun au noir.

C’est à Lac-aux-Sables que l’on remarque davantage de changements.

La croix no 2, qui était visiblement croche semble avoir été redressée.

La croix no 6 qui est faite à partir d’une poutre en U a été peinte en blanc à l’intérieur. Le derrière est demeuré noir. Un système d’éclairage à énergie solaire a été installé. Une grande clôture de bois entoure maintenant le lieu sur 3 côtés. Un panneau faisant un bref historique de la paroisse de Hervey-Jonction a été ajouté.

Pour connaître l’origine de l’appellation de « Croix à Narcisse », il faut en apprendre davantage sur la croix no 1 de L’Anse-Saint-Jean. Érigée autour de 1958 par Grégoire Côté, la croix a toujours été entretenue par ses fils Narcisse et Isidore. Les terres de Grégoire ont été transmises à ses fils et la croix était située près de la maison de Narcisse, d’où sa désignation de « Croix à Narcisse ».

La municipalité de L’Anse-Saint-Jean, dans un projet de revalorisation du patrimoine religieux, a demandé à Philippe Martel de restaurer « La croix à Narcisse ». En 2021, la croix s’est effondrée et il a été impossible de la réparer et de la remettre sur le même emplacement. Philippe a donc offert à la municipalité de refaire la croix sur le modèle original et de la placer sur son terrain dont l’environnement ressemble à l’emplacement d’origine. Fait intéressant, la municipalité a comme projet de restaurer d’autres croix érigées sur son territoire.

Selon plusieurs sources, l’instrument en forme d’éventail placé au-dessus de la niche représenterait un rameau.