Une semaine bien spéciale

Un même sujet étalé sur une semaine est une première pour le site. L’idée a été suggérée par Gérald Arbour qui a fait une longue et fructueuse recherche sur Édouard-Zotique Massicotte. Cet homme aux multiples talents et intérêts a apporté une grande contribution dans le monde des croix de chemin. Si l’on fouille le moindrement dans les archives, on tombe fréquemment sur des photos de cet homme exceptionnel. Tout le mérite des billets publiés cette semaine revient à Gérald. Il m’a présenté un dossier dans lequel je n’ai qu’à puiser pour rédiger des billets qui j’espère sauront vous intéresser. Avant de s’aventurer dans les archives, voyons un peu qui était É-Z. Massicotte.

Édouard-Zotique Massicotte  est né à Montréal le 24 décembre 1867, de l’union d’Édouard Massicotte et d’Adèle Bertrand.

Il épousa à Trois-Rivières Marie-Alice Godin le 23 octobre 1899. Ils eurent deux enfants, Jean-Maurice, professeur de dessin et Suzanne, épouse de Me Robert Trudel, avocat.

Son nom est intiment lié à celui de Sainte-Cunégonde, où il vécut presque toute sa vie.

Doué d’un esprit laborieux et méthodique, il aimait chercher, analyser et reconstituer. Il amassera entre 1870 et 1920 une collection de 6000 photographies et illustrations qui a été léguée à la Bibliothèque nationale du Québec. On peut consulter cette collection qui se présente sous la forme d’albums au nom des rues de Montréal sur le site web de la BAnQ.

Édouard-Zotique Massicotte était un homme aux multiples talents. Il aura été au cours de sa vie, journaliste, avocat, archiviste, héraldiste, folkloriste, paléographe, botaniste, généalogiste, archéologue, poète et historien.

Il s’est aussi lancé dans une carrière d’artiste dramatique entre 1885 et 1892.

En 1911, il est nommé responsable des Archives judiciaires de Montréal, devenues aujourd’hui les Archives nationales du Québec à Montréal. Il occupera cette fonction pendant 35 années.

C’est là qu’il sut donner le meilleur de lui-même par son talent d’organisateur méthodique et précis. Il s’employa à inventorier et classer les archives conservées au Palais de justice depuis 1642 et qu’il rendra accessibles aux chercheurs.

Édouard-Zotique Massicotte est décédé subitement à son domicile, rue Coursol, le samedi matin 8 novembre 1947, à l’âge de 79 ans. Toute la presse montréalaise fut unanime à rendre hommage à son œuvre et à sa mémoire. Il fut inhumé au cimetière Notre-Dame-des-Neiges.

Source : Avant l’autoroute

Photo tirée du Répertoire du patrimoine culturel du Québec
BAnQ Vieux-Montréal Cote : P318, S2, P8

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

BAnQ P181, P226 Photo : E.-Z. Massicotte, 1922
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