Il y a environ 2 ans, mon compagnon des 51 dernières années avait aperçu une croix dans la rivière Saint-François en passant sur le pont du même nom. Il voulait toujours aller la photographier et c’est hier que finalement on s’est rendu à Sherbrooke. Très facile à trouver, mais pas si facile à photographier. Il s’est donc rendu à pied sur le pont comme il avait toujours dit qu’il ferait, pour prendre quelques clichés. Il n’était pas très satisfait. Il voulait voir la croix de plus près. On est donc allé stationner un peu plus loin. Pas question pour moi de descendre de la voiture. J’avais mon petit chihuahua de presque 3 livres avec moi et il faisait une chaleur insupportable. À ma grande satisfaction tout en éprouvant une certaine culpabilité, Paul a laissé rouler le moteur disant qu’il ne partirait que quelques minutes. Ces quelques minutes se sont étirées jusqu’à 25 minutes. J’étais inquiète. À 75 ans, avec une chaleur ressentie de plus de 40 degrés, le long d’une rivière inconnue, ce n’était pas rassurant. Soudain, il est apparu au loin, soulier, pantalon, bras et caméra couverts de boue. Il avait réussi ses photos, mais à quel prix. Au moins, il a réalisé ce dont il a souvent parlé : photographier la croix dans la rivière.
De nombreuses légendes sont rattachées à cette croix. J’ai mis 3 liens sur la page de Sherbrooke pour ceux qui veulent les connaître.


Bravo Paul, la preuve que quand on veut, on peut !