Les croix de chemin au Québec

Cette fin de semaine avait lieu l’événement « Week End Rouge » à Saint-Liboire. J’ai présenté mes photos du patrimoine durant 3 jours. Le vendredi étant une journée de travail pour plusieurs, c’était donc relativement tranquille. On annonçait un beau samedi, mais il semble que prédire la météo pour le lendemain s’avère assez difficile. On a eu de la pluie tout l’après-midi.  Finalement, le dimanche pluvieux que nous avons connu a attiré peu de gens à cette activité plein air. J’ai quand même rencontré des gens intéressants dont un résident de Sainte-Anne-de-la-Pérade qui m’a annoncé fièrement que sa croix rouillée avait été repeinte (croix no 3). Il a été bien surpris d’apprendre que je savais déjà. En effet, Claude Labrecque était passée par là en juillet dernier et avait rapporté des photos toutes fraîches de cette croix de métal. Aussi, une dame a été vraiment heureuse de voir la croix que son grand-père avait traîné à cheval pour l’élever à Saint-François-de-la-Rivière-du-Sud (croix no 5). Encore une fois, il s’agissait d’une photo de Claude.

La municipalité de Saint-Raymond a eu besoin d’une 2e partie, les croix étant trop nombreuses. Les croix 11-12-13 et 14 sont nouvelles sur le site.

Hier matin, j’ai publié un calvaire à Saint-Cyprien dans Chaudière-Appalaches. Paul l’avait visité en mai dernier. Dans un arrivage tout récent, ce même calvaire y figurait. Paul, connaissant ma faiblesse au niveau des couleurs, m’avait mentionné que la croix était grise. Or, les photos de Gérald prises avec un éclairage différent nous montrent une croix qui semble plus beige que grise. La croix est bien grise, l’éclairage est trompeur.

J’avais visité la croix no 1 de Saint-Cyprien en 2011. Paul Turcotte est allé en mai dernier et il a rapporté des photos de cette croix. Son fini en acier inoxydable lui permet de conserver son allure de croix neuve. Il n’en est pas de même pour la base en béton, qui s’est grandement détériorée. La niche n’est plus en place.

Paul a également permis d’ajouter un calvaire dont la croix est recouverte de fibre de verre de couleur grise. C’est une croix, qui, comme la précédente, ne se détériorera pas comme le bois ou comme la rouille qui guette les croix de métal.

En juillet dernier, j’ai publié un billet sur la croix Daoust. Cette dernière venait de subir une belle restauration par la famille Caron. La croix Daoust, en place à Ville de Mont-Royal depuis 1945, avait été déménagée rue Hodge à Ville Saint-Laurent en raison de travaux. Voilà qu’après 5 ans d’absence, la croix est de retour sur Jean-Talon. Ce n’est certes pas l’environnement rêvé pour cette croix que je trouve magnifique, mais c’est sa place, c’est là qu’elle doit être, et somme toute, son retour est une très bonne nouvelle. Merci à Gérald Arbour, d’enrichir ce blogue en couvrant ce genre d’événement.

Il reste encore du 2014 et les prochaines publications viseront à vider ce dossier. On se croirait en plein coeur de l’été, mais l’automne est à nos portes et 2016 arrivera vite. Je ne veux quand même pas atteindre 2 ans de retard dans la publication des photos.

Papineauville était déjà sur le site. La croix ajoutée est faite de rondins et peinte en blanc. Les municipalités suivantes sont nouvelles. Champneuf, Nédelec et Val-Saint-Gilles sont en Abitibi-Témiscamingue. Labelle et Val-des-Lacs sont dans les Laurentides et Saint-Émile-de-Suffolk est en Outaouais.

Quelques photos de 2014 de Gérald Arbour ont été ajoutées à Chazel. Cette petite municipalité était sur le site depuis 2010. Il y a quelques nouveautés avec un vieux calvaire  à La Pocatière, une croix de bois simple à Saint-Léon-le-Grand, une autre toute aussi simple à Saint-Venant-de-Paquette et une croix de métal ornementée à Sainte-Angèle-de-Mérici.

Quand en novembre 2011, j’ai trouvé un trou recouvert d’un morceau de contreplaqué en arrivant au chalet, j’étais loin de penser que c’était le futur emplacement de la croix qui allait devenir la croix familiale. Contente? Pas vraiment. Photographier des croix et tenir un site web passe encore, mais de là à avoir ce signe religieux sur mon terrain, pas certaine que j’allais aimer ça. Finalement, l’érection de cette croix est devenue un projet familial auquel plusieurs membres de la famille ont  participé, et aujourd’hui, on ne verrait plus notre terre de Saint-Joachim-de-Shefford sans sa croix bleue, moi comprise.

Après 4 ans, la croix avait besoin d’être rafraîchie. On a enlevé tous les éléments et comme la tâche de les repeindre me revenait, j’en ai profité pour apporter quelques modifications, lesquelles n’ont pas fait l’unanimité dans la famille.  On aurait préféré la garder comme elle était alors que j’ai changé certaines petites choses. Bon ou mauvais choix? Dans 4 ans, on laissera la relève s’en occuper et si Paul et moi sommes témoins de ces travaux, on respectera leur choix et on sera bien heureux de voir que la famille voit à son entretien.