Une nouvelle collaboratrice, Nathalie Turcotte a visité pas moins de 70 calvaires au cours des 4 derniers mois. Elle m’a fait part de quelques remarques sur quelques-uns d’entre eux.
La petite plaque apposée sur le calvaire no 1 de Charlemagne mentionne que celui-ci ne doit être enlevé sous aucune considération. Pourtant, il n’y est plus. Espérons que le voeu formulé par Oscar Gauthier sera respecté et que le calvaire soit en mode restauration et non disparu pour toujours.
Le corpus du calvaire no 4 de Saint-Alban est assez unique. Le Christ est porteur d’une tunique et non du périzonium habituel. Ce corpus assez inusité n’est plus en place.
Quant au calvaire no 3 de Saint-Georges-de-Windsor, il a complètement disparu. C’est une disparition difficile à expliquer. La croix de métal était solide et en bon état.
Le 26 août dernier, je mettais un lien du journal Le Soleil dans lequel on mentionnait que le calvaire no 3 de Saint-Gervais avait été accidenté. Comme le montre la photo, 2 des statues ont disparu et l’édicule est légèrement endommagé du côté droit. On sait que l’édicule avait été refait en 2017.
Quelques calvaires devaient être de retour ou restaurés au cours de l’année 2020. Malheureusement, il n’en est rien pour le calvaire Paradis à Laval qui n’est toujours pas en place. Parmi les calvaires considérés comme étant des trésors du patrimoine religieux québécois, 3 d’entre eux attendent toujours une restauration. Ce sont les calvaires de Saint-Antoine-de-Tilly, de Lotbinière et de Saint-Germain-de-Kamouraska.